Après une longue et complexe procédure pour retrouver les propriétaires de la chapelle de Libdeau et avoir convenu d'un accord pour la cession du bien, Le CERCTL va enfin pouvoir s'en rendre propriétaire. Le 17 novembre 2012, sera signé en l'étude de Me Person à Toul l'acte de transfert de propriété. A cette occasion, une convention pour l'ouverture d'une souscription publique avec la fondation du patrimoine sera également signée.
Ces actes forts et importants seront, je l'espère, les symboles du renouveau de Libdeau. Mais cela ne doit pas nous faire oublier la gravité de la situation actuelle. En effet, comme je l'ai signalé dans un précédent post, la survie de la chapelle dépend surtout de la rapidité avec laquelle nous engagerons les travaux de sauvegarde de l'édifice et à l'heure actuelle nous sommes très loin d'avoir pu réunir les 105 422.62 € nécessaires à cette opération. C'est pourquoi nous avons saisi de nombreuses institutions tant publiques que privées afin de les alerter sur le danger imminent que court la chapelle et pour solliciter de leur part l'attribution de crédits exceptionnels. Nous en appelons aussi, une fois de plus, à la mobilisation de tous les lorrains et des passionnés du patrimoine.
Notre association est née de la volonté d'empêcher la disparition de ce magnifique et unique patrimoine. Nous l'avons fait conscient que notre intervention était déjà tardive, des responsabilités que cela impliquait et de la charge de travail que représente un tel projet.
Nous ne sommes cependant pas faiseurs de miracle et les avancées acquises ne doivent pas être perçues comme un aboutissement mais comme un point de départ. Libdeau est encore loin d'être sauvée !
L'entretien et la sauvegarde du patrimoine n'est pas une affaire des collectivités publiques ou d'associations, c'est l'affaire de tous, nous ne sommes que des outils au service de la transmission de l'histoire commune à tous les lorrains. Depuis plus de 850 ans, cette chapelle nous est transmise de générations en générations mais depuis 60 ans elle subit des outrages comme elle n'en a jamais connu. Devrions nous donc être ceux qui marquerons l'Histoire pour avoir laissé perdre ce patrimoine ? Sommes nous arrivés à un tel niveau de sagesse que nous puissions nous affranchir de notre passé et de ses enseignements ? La réponse à ces questions ne tardera pas à se faire connaître !
aprés le plus dur reste a faire,trouver les fonds et la rénovation dur dur....
RépondreSupprimerjean michel
Excellent ! un sacré premier pas de franchi !
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