Comme suite aux courriers évoqués dans mon précédent message, je vous informe que je viens de recevoir un mail d'un des propriétaires de la chapelle qui porte à ma connaissance qu'une procédure en vue de la vente de l'édifice à une personne résident en Meuse avait été engagée en 2009 auprès d'une étude notariale touloise. Apparemment, cette personne avait le projet de créer une association dans le but de réhabiliter la chapelle. Il s'agit donc d'une excellente nouvelle qui va permettre de pouvoir enfin avancer sur ce dossier.
J'espère bientôt pouvoir apporter d'autres bonnes nouvelles et compter sur votre soutien.
C'est une bonne nouvelle, on attends la suite des évènements !
RépondreSupprimer"avait été engagée en 2009" -> ça commence a dater quand même ! même si c'est très positif dans le principe.
RépondreSupprimerla question reste de savoir s'ils sont tjs disposé a vendre, si oui combien aussi.
Ensuite , ne serait il pas judicieux d'aller "couvrir" le site d'urgence avant l'hiver (il y a moyen je pense de trouver des solutions techniques provisoires pas trop onéreuses pour passer l'hiver) ? Pour la région, septembre est généralement le dernier moment pour réagir avant les attaques profondes que vont causer les précipitation de fin d'année.
J'ai pu entrer en contact avec cette personne hier soir et j'ai ainsi pu prendre connaissance de l'extrême complexité de ce dossier. Ce que je peux vous assurer à l'heure actuelle c'est que le travail juridique et de recherche des ayant droits sur cette propriété et impressionnant. Malheureusement tous les plans établis pour la sauvegarde de l'édifice sont menacés par l'effondrement d'une partie du toit cet hiver. La structure, déjà faible, risque de ne pas supporter l'humidité ni les prochaines rigueurs d'un nouvel hiver. Certes la mise hors d'eau du bâtiment et sa sécurisation sont urgentissimes mais le coût de cette opération est proportionnellement important. Comme souvent je crains que l'aspect financier ne scelle le sort de cette pauvre chapelle à moins d'un mécène généreux....
RépondreSupprimerElle est classée, il me semble donc que si Monsieur le préfet met tous le monde dehors en les expropriant on aurait pas a se poser la question de quand le dernier ayant droit se décidera à penser à l'histoire et au patrimoine Lorrain.
RépondreSupprimerBref, je suis pas certains que c'est le préfet qui gère cela, et je ne suis pas pour les solutions extrêmes en général, mais là, virer tous le monde simplifierait l'histoire et poser un parapluie genre Lunéville (pour 50 000 fois moins cher) ne serait pas un luxe tout en étant rapidement faisable.
Il serait peut être temps que tous le monde mette les pieds dans le plat car en février, quand on aura tout loisir d'étudier la maçonnerie au sol il sera trop tard ...
La commune devrait aussi se remuer pour passer en mode "ça urge" car a la fin du fin sa responsabilité au regard de l'histoire restera "entachée" et ceci même si ils y on mis de la bonne volonté (l'histoire retiens surtout le résultat).
C'est comme quand on traverse la route il y a parfois un moment ou il faut se mettre a courir si on veut arriver de l'autre côté ...
C'est bizarre cette impression que j'ai toujours de la France. Faut il toujours attendre d'avoir les deux pieds dans le fumier pour pousser un cocorico ?
Je comprend la colère qui ressort de votre message. Ce sentiment que vous avez exprimé ressort souvent dans les commentaires et c'est pour cela qu'il me semble nécessaire de clarifier la situation. Lorsque j'ai entrepris de créer ce blog, je ne disposais que de peu d'information sur la situation de la chapelle, mis à part son historique et et ce que l'on peu en voir aujourd'hui. Heureusement internet est un outil formidable qui permet de vite entrer en relation avec les bonnes personnes. J'ai par ce biais pu entrer en contact avec une partie des propriétaires et d'autres personnes très proches de ce dossier et j'ai vite compris que celui-ci était d'une formidable complexité. Mais à ma satisfaction, j'ai constaté également une volonté commune et une réelle prise de conscience pour sauver ce patrimoine. On peut toujours regretter que les choses n'aillent pas aussi vite qu'on le souhaiterai mais je peux vous assurer que je suis rassuré par la bonne volonté et la profonde implication des acteurs de ce dossier. J'aurai d'ailleurs prochainement l'occasion d'y revenir plus en détail.
RépondreSupprimerC'est réconfortant que des gens comme vous signalent que notre Patrimoine f... le camp et qu'il serait temps que nos responsables en prennent conscience.
RépondreSupprimerSouvenons-nous de l'émission de l'ORTF "Chefs d'Oeuvre en Péril", c'est le même combat.
Gérard PERRIN maire de Francheville à l'époque entreprit la restauration de l'église du village qui menaçait de s'écrouler. Une tâche ardue qu'avec détermination il a réussi avec l'aide de responsables régionaux, et disons-le nationaux.
Un hommage à sa mémoire, car il nous a quitté en Avril dernier.
Je me souviens très bien de cette très intéressante émission qu'était "Chefs-d’œuvre en Péril" et par laquelle j'ai découvert de très beaux sites.
RépondreSupprimerJe souhaite que la petite chapelle dont il est question ici puisse bénéficier rapidement de toute l'aide possible qu'elle soit nationale, régionale ou autre.
Helas la chapelle n'est pas classée monument historique mais seulement inscrite, ce qui implique que l'Etat ne puisse rien faire pour en stopper la dégradation sans l'accord et la participation des propriétaires..
RépondreSupprimerPeut être serait-il judicieux de proposer un classement à la DRAC ce qui permettrait des aides plus conséquentes.
Enfin pourquoi ne pas tendre de simples baches (avec l'accord des propriétaires) pour la protéger du prochain hiver?
il n'y a aucune autorisation a demander et ce n'est pas cher... c'est urgent!!!
"pourquoi ne pas tendre de simples bâches"
RépondreSupprimerCar pour cela il faut une charpente afin de maintenir la dite bâche qui partirait sinon au premier coup de vent. Les autres solutions sont relativement aléatoires (comme de protéger la voûte en interne ce qui permet entre autre d'éviter le souci du vent) car il faut ensuite gérer le problème de l'eau et de la charge en neige bref complexe et aléatoire.
"Chefs d'Oeuvre en Péril"
Émission qui a en effet sensibilisé une génération et apporté, via les prix, des solutions financières appréciables (je connais des cas de bâtiments sauvés grâce a cela), mais elle n'existe plu et, de plus les 5 dernières années montrent un profond désengagement financier des différents partenaires culturel (vue depuis le terrain) envers le "petit patrimoine". Plusieurs causes sont visible comme la régionalisation qui si elle apporte une proximité n'a pas pour autant "régionalisé le budget nécessaire" parfois. La multiplication des interlocuteurs (vécu en lorraine) qui a rendu plus difficile le montage de dossiers et leur travail. Enfin la crise qui n'a jamais eu lieu si on écoute certains économistes.
Avis, bien sur, personnel vue sous le petit angle de ma petite lorgnette.