Conférence

Dans le cadre du cycle de conférences de l'AGREPE (association gondrevilloise pour la restauration des édifices, du patrimoine et de l'environnement), son président, M. René Claudon, à eu la gentillesse de nous proposer sa tribune

le mardi 6 novembre 2012 à 20H30 à la salle communale de l'espace "Au grand Jardin", 21-23 rue de la Bergerie à Gondreville.

Le programme de cette soirée se décomposera en deux temps.

Tout d'abord, Michel Henry proposera une conférence sur le thème des ordres militaires en Lorraine. 

Son ouvrage du même nom sera à disposition du public et le bénéfice de leur vente sera affecté aux travaux de sauvegarde de la chapelle de Libdeau.

Dans un second temps les membres du CERCTL présenterons plus en détail la chapelle de Libdeau ainsi que les actions présentes de l'association pour la sauvegarde de l'édifice.

Venez nombreux !

Urgence travaux

Le 22 octobre 2012, nous avons reçu le devis des entreprises Hory-Chauvelin Lorraine et Secher échafaudages suite à la visite de ces entrepreneurs le 16 octobre. Je les remercie déjà de la rapidité avec laquelle ils ont bien voulu répondre à nos sollicitations. 

Leur constat est sans appel et sans surprise. La première travée de la chapelle est dans un état critique à l'approche de l'hiver et l'intervention à mener sur cette partie du bâtiment est complexe mais tout à fait possible. Cependant la possibilité d'installer un étançonnage de la voûte par l'intérieur du bâtiment est à exclure. En effet, cette solution avait été proposée par M. Maddalon fin 2011 mais depuis cette date, l'état de la voûte s'est encore dégradé et il est désormais trop risqué de faire intervenir des équipes d'ouvriers à l'intérieur du logis pour évacuer les encombrants et y installer des structures.

De plus, l'urgence absolue est de mettre l'édifice hors d'eau le plus rapidement possible pour stopper le délitement. Il faut donc couvrir la partie endommagée non par une bâche mais par une toiture provisoire appuyée sur la corniche. De cette façon l'intérieur de la chapelle serait préservé et le mur pignon protégé du vent.

Les opérations pourraient se dérouler de la façon suivante :

1. aménagement des abords de la chapelle pour l'installation d'un échafaudage cotés sud et nord à hauteur du faîte de la toiture et sur la moitié de la longueur de l'édifice.
2. Purge de l'édifice des éléments dangereux
   menaçant de chute à l'aide d'une nacelle.
3. Installation d'un échafaudage dont les éléments placés côtés sud et nord seront reliés entre eux par une structure passant au dessus de la toiture et qui permettra d'évacuer les décombres de la toiture et d'étayer le mur pignon.
4. Reprise provisoire de la corniche en béton pour recevoir la pose de la toiture provisoire.
5. Pose d'une toiture provisoire légère composée de fermettes et de bacs acier. Cette toiture aura la même inclinaison que l'actuelle, cela pour protéger le pignon.
6. Récupération et stockage de tous les éléments déposés en attente de leur remontage.
   
   
   Le montant de ces opérations s'élève à : 105 422.62€ TTC.

Reportage Mirabelle TV

Il y a quelques jours, Nous avons été contacté par Mirabelle TV qui s'intéressait au devenir de la chapelle de Libdeau et à notre association. Une journaliste souhaitait réaliser un reportage pour le journal de la chaîne. Comme nous devions recevoir une équipe d'entrepreneurs sur le site mardi 16 octobre nous avons donc convenu de lier ces deux occasions. Pour ceux qui n'ont pu voir ce reportage diffusé le 16 octobre à 19H30 et avec l'aimable autorisation de Mirabelle TV je vous livre ce document.

J'en profite également pour renouveler mes remerciements à Gaëlle Thisse et son équipe pour cet excellent travail.

La menace s’aggrave...

Alors que la Ville de Nancy s’apprête à célébrer sa période renaissance avec faste, à quelques kilomètres de là la chapelle de Libdeau poursuit sa lente agonie. Les membres du CERCTL n'ont pourtant pas ménagé leur peine tout comme l'étude de Me Person. Grace a beaucoup de persévérance nous sommes aujourd'hui à quelques jours de l'acquisition de la chapelle mais les dégâts qu'elle a déjà subi et le travail de sape des aléas climatiques font que sa structure est aujourd'hui à bout de souffle. 

Comme vous le constaterez sur le cliché ci-dessous, une nouvelle partie de l'appareil de la voûte de la 1ère travée a cédé laissant pour seul garant de l'équilibre de l'ensemble une fine nervure. Si cette dernière cède, il est fort à craindre que toute cette partie soit emportée. 

Nous sommes donc arrivé aujourd'hui à un moment où il faut se poser l'unique question de fond : Sommes nous donc incapables de consacrer moins de 100 000 € pour empêcher la disparition d'une des dernières chapelles templières de Lorraine ? OUI ou NON, je vous laisse juge.